Bonne pratique de gestion des mauvaises herbes en riziculture irriguée

RAZANAMIRINDRA Verohanitra

Ecole Doctorale GNRD

Ecole Supérieure des Sciences Agronomiques

Cette recherche est axée sur la maitrise des adventices du riz irrigué afin d’augmenter la production rizicole à Madagascar. Les résultats de cette recherche permettront d’avoir des connaissances approfondis sur les mauvaises herbes du riz afin de choisir des meilleurs moyens de gestion d’enherbement facile à pratiquer, efficace, peu couteux, approprier et accessible pour les agriculteurs. Puisque la perte due aux adventices est estimée à 25% dans les pays tropicaux. De ce fait, les adventices représentent le premier facteur limitant de production en riziculture. Pour mettre en place des luttes efficaces contre ces adventices, une étude phytoécologique et inventaire floristique ont été entreprise sur 125 parcelles dans la plaine d’Anosibe Ifanja. 48 espèces d’adventice ont été inventoriées et 8 espèces d’importance agronomique ont été identifiées. Pour rendre efficace la gestion de lutte contre ces adventices potentielles du riz, deux itinéraires techniques ont été testés : les bonnes pratiques agricoles contre les pratiques paysannes. Durant cette étude, l’identification de la période critique pour minimiser la compétition des mauvaises herbes à la culture de riz a été faite. Les résultats ont montré que pour éviter la perte de rendement, un bon maintien de contrôle des adventices doit être fait pendant les 30 premiers jours après repiquage. Ensuite, une étude sur la stratégie de gestion d’enherbement a démontré que l’utilisation d’herbicide prélevé suivant la bonne pratique agricole permet de maintenir à un niveau plus bas l’infestation des adventices et permet ainsi d’augmenter le gain en rendement et temps dépensé pour désherber.

Mots clés : flore adventice, seuil de nuisibilité, désherbage, riz en submersion, Madagascar