L’éco-geste du tri des déchets en milieu urbain

Hamintsoa Prisca Razafindralambo

Ecole Doctorale : Sciences Humaines et Sociales, EAD Rouages des Sociétés et Développement, Mention Sociologie,

Laboratoire Recherche Interdisciplinaire sur la Connaissance, la Culture et les Interactions sociales, Université d’Antananarivo

Résumé

Face à la crise environnementale probante, le renforcement de la dynamique actionnelle écologique a pris cadre avec les objectifs du développement durable. Agir, terme devenu symbolique, se conjugue avec le savoir, le devoir, le vouloir et le pouvoir. L’article se veut considérer cet agir, au niveau de la population urbaine des bas quartiers. Considérant le déchet, les questions de choix de son utilité et de son utilisation en fin de cycle se posent. En fait, dans quelle mesure, trier les déchets ménagers pourrait contribuer à une préservation de l’environnement ? Avec ces interrogations des aspects de la réalité, les réflexions se sont enrichies dans la recherche documentaire. En référence avec la sociologie compréhensive, le regard s’est également porté sur des observations dans les quotidiens de valorisation du déchet, pour quelques habitants de la ville d’Antananarivo. De même, les conversations se sont tissées en entretiens intensifs. En définitive, l’adoption de éco-geste du tri des déchets ménagers se base sur une détermination. Donner du sens social et économique aux « déchets », ainsi qu’à l’acte régulier du tri, motive les familles à l’adaptation de nouvelles habitudes. L’intérêt autant multiforme que soutenu est nécessairement durable. Quoique, le ressenti exclusif prédomine le geste. Par rapport à un dispositif encore déficient, l’engouement reste partiel sinon éparpillé. L’éco-citoyenneté minoritaire encore peu reconnue soulève le risque de frustration et de désengagement. Le défi du principe inclusif et solidaire constitue sûrement d’agir ensemble pour le bien commun.

Mots clés : déchet, développement durable, urbain, pratique, association, partenariat, solidaire

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Abstract

Faced with the evident environmental crisis, the strengthening of the ecological action dynamic has taken on board with the objectives of sustainable development. Act, a term that has become symbolic, is combined with knowledge, duty, will and power. The article aims to consider this act, at the level of the urban population of the lower zones. Also, in the usual domestic life of the urban population, how does this ‘act’ translate? Considering the household waste, the questions of choice upstream during the acquisition of an item, its utility and its use at the end of the cycle arise. In fact, to what extent could sorting household waste contribute to the preservation of the environment? With these interrogations of the aspects of reality, the reflections were enriched in the documentary research. With reference to comprehensive sociology, the gaze was also focused on observing the daily lives of some families in the city of Antananarivo. Similarly, the conversations were forged into intensive interviews. In the end, the adoption of the eco-gestures for sorting household waste is based on determination. Giving social and economic meaning to “waste”, as well as to the regular act of sorting, motivates families to adapt new habits. The interest, which is as multifaceted as it is sustained, is necessarily long-lasting. However, the exclusive feeling predominates the gesture. Compared to a still deficient device, the craze remains partial if not scattered. Minority eco-citizenship, which is still little recognized, raises the risk of frustration and disengagement. The challenge of the principle of inclusiveness and solidarity is surely to act together for everyone’s good.

Key words: waste, sustainable development, urban, practice, association, partnership, solidarity